samedi 5 avril 2008

NORD ECLAIR - SAMEDI 5 AVRIL 2008

Ils ont dénoncé dans la rue la fusion des collèges

« On n’est pas des rigolos », lance-t-on à l’APE de Triolet, « on a montré qu’on est capable de mobiliser ».

Une centaine de personnes s’est mobilisée hier, en fin de journée, pour dénoncer, une nouvelle fois, le projet de fusion des collèges Triolet et Camus. Le cortège a rallié le collège Camus, puis la mairie.
Tracts, internet, bouche-à oreille, l’association des parents d’élèves (APE) de Triolet s’est, depuis plusieurs jours, donnée les moyens de mobiliser pour une cause qu’elle défend depuis des mois : le non à la fusion des deux collèges, Triolet et Camus.
Les raisons ? L’association ne veut pas de concentration qui, selon elle, cristallise les difficultés et la violence, mais aussi accentue le manque de proximité...
Et depuis que le projet est lancé par le conseil général, l’association a le sentiment de « ne pas être entendue ». Dans un communiqué, Bernard Derosier, le président du conseil général, a promis la concertation (lire NE du 26 mars). Mais pour l’instant, l’association regrette le « silence radio qui dure ».
Alors, c’est dans la rue qu’elle a manifesté son désaccord, avec le soutien d’une centaine de personnes.
Une manifestation que l’ensemble des participants souhaitait apolitique. Quelques visages connus pourtant, dont celui d’Alain Vantroys, fermement décidé à prolonger sa prise de position sur le sujet durant la campagne électorale.

Le cortège s’est dirigé symboliquement vers le collège Camus, pour terminer sa route vers la mairie où quelques affiches ont été accrochées sur les grilles, histoire de rappeler son existence.
Et peut-être éventuellement du soutien...

Agnès POIZOT

4 commentaires:

Anonyme a dit…

le journal oublie de dire si les participants à la manif sont de Triolet, de Camus ou ni l'un ni l'autre ......100 personnes sur 600 familles c'est peu et 100 personnes sur 20.000 habitants, c'est minable

Parents de collégiens de Hem a dit…

Et vous, qu'en pensez-vous?

P.H.

Unknown a dit…

La ou on doit tous se battre pour l'avenir de nos enfants, qu'ils soient de Camus ou de Triolet, certains "anonymes" s'amusent à semer la discorde. Ne vous trompez pas de combat Monsieur ou Madame. Personnellement, j'étais à la manif et des personnes des deux collèges étaient représentés. Maintenant, libre à vous de croire ce que bon vous semble, mais moi je continuerai à me battre contre la construction du plus gros collège REP du Nord.

Anonyme a dit…

100 personnes qui se bougent pour défendre la cause de 600 collégiens, vous trouvez ça minable ? Moi pas.
Ce que je comprends, c'est que nous n'avons pas affaire à un pro de la manif pour sortir une telle absurdité. 100 personnes sur un sujet limité aux collégiens d'une commune comme HEM, c'est justement très bien !
Ce qui est surtout minable, c'est de critiquer toute tentative de la part de citoyens qui veulent préserver la qualité éducative DES enfants! Ne pas militer actuellement contre ce projet aberrant, c'est cautionner la politique du Conseil Général exclusivement dictée par des logiques peu glorieuses d'économie en hypothéquant le destin des enfants, c'est à dire notre futur.
Ce qui est minable, c'est d'utiliser l'argument rebattu et éculé de la bataille Camus/Triolet. Désolé, mais cette époque, si elle a existée un jour, est révolue. D'autres l'on déjà argué, sans plus de succès car le combat ne se situe pas à ce niveau aussi bas. Ceux parmi nous qui ont pris le temps d'aller écouter les parents de tous les quartiers de HEM, au niveau des écoles primaires et sein des collèges, savent bien que les 2 collèges sont très appréciés.
Prenons de la hauteur et mettons un soupçon d'intelligence dans ce sujet qui requiert une expertise un peu plus fine pour en comprendre les enjeux. Sortons de HEM, et analysons ce qui se passe en France en ce moment. (Qq liens intéressants sont là pour être utilisés); les professionnels de l'éducation sont là aussi pour témoigner.
Et pour terminer, ce qui est minable, c’est de ne pas avoir le courage de se présenter en se cachant dernière l’anonymat.

Philippe Despaquis, Parent de collégiens.