mardi 6 mai 2008

Encart presse Oxyg'Hem

Paru dans Nord Eclair, par Agnès Poizot, dans les pages consacrées à la course annuelle d'Oxyg'Hem, le 1er mai.

Coureurs militants
Spontanément, deux coureurs, investis dans l’association des parents d’élèves du collège Elsa-Triolet, ont manifesté leur soutien en endossant un teeshirt sur lequel on lisait : « Non à la fusion des deux collèges ». Parmi les spectateurs, Priscilla Hembert, porte-parole de l’APE, qui regrettait toujours le silence du conseil général. Elle confiait : « On est prêt à aller plus loin ». La lutte contre la fusion des collèges Camus et Triolet est loin d’être terminée...
-2 mai 2008-

jeudi 1 mai 2008

Jusqu'au bout !

Ce matin, lors de la légendaire course d'Oxyg'Hem, deux sportifs ont pris le départ des 10km et sont arrivés avec brio, aux couleurs de notre mobilisation.

L'an prochain, ils reprendront le départ, espérons avec un slogan "nos collèges à taille humaine sont sauvés" !

mercredi 9 avril 2008

C'est une réponse?

Suite à notre manifestation de vendredi 4 avril, le Conseil Général n'a toujours pas pris contact avec nous.

Ce qui se passe depuis hier matin au collège Triolet est une réponse?

lundi 7 avril 2008

Voix du Nord 7 avril 2008

Nouvelle manifestation, vendredi soir, des opposants à la fusion des collèges

Une « vraie manif » à Hem, c’est sans doute du jamais vu ! Vendredi soir, ils ont été une centaine à défiler entre les deux collèges.
Une centaine, ce n’est pas beaucoup au regard du nombre d’enfants scolarisés dans les deux établissements (320 à Triolet, 240 à Camus). « C’est parce que les gens ne se rendent pas compte de ce qui va se passer », estime la maman de Solenne, en troisième à Triolet. « Elle est très entourée au collège. Je ne suis pas sûre que mes deux plus jeunes enfants auront autant de chance qu’elle, dans le grand collège qu’on nous promet ! »
Des parents, pas mal d’élèves, quelques personnes plus âgées, beaucoup de personnes connues pour leur militantisme, à gauche de l’échiquier politique... Slogans et pancartes, pour autant, ne visaient personne, se bornant à réclamer « des collèges à taille humaine ». « Bernard Derosier (NDLR : le président du conseil général) ne peut pas ne pas être au courant, Nous avons mis un tract d’invitation à la manif directement dans sa boîte aux lettres personnelle », lance Priscilla Hembert, à la tête du mouvement de contestation. Laquelle s’étonne de n’avoir eu aucun retour du conseil général sur les arguments anti-fusion, relatifs à l’évolution démographique, notamment.
Dans le même temps, les modalités pratiques pour l’hébergement des élèves de Camus à Triolet dès la rentrée prochaine commencent à se mettre en place. Les parents peuvent-ils encore espérer changer le cours des choses ? V. B.

Après la manif de vendredi, les opposants pourraient bien organiser
d’autres opérations spectaculaires...

samedi 5 avril 2008

NORD ECLAIR - SAMEDI 5 AVRIL 2008

Ils ont dénoncé dans la rue la fusion des collèges

« On n’est pas des rigolos », lance-t-on à l’APE de Triolet, « on a montré qu’on est capable de mobiliser ».

Une centaine de personnes s’est mobilisée hier, en fin de journée, pour dénoncer, une nouvelle fois, le projet de fusion des collèges Triolet et Camus. Le cortège a rallié le collège Camus, puis la mairie.
Tracts, internet, bouche-à oreille, l’association des parents d’élèves (APE) de Triolet s’est, depuis plusieurs jours, donnée les moyens de mobiliser pour une cause qu’elle défend depuis des mois : le non à la fusion des deux collèges, Triolet et Camus.
Les raisons ? L’association ne veut pas de concentration qui, selon elle, cristallise les difficultés et la violence, mais aussi accentue le manque de proximité...
Et depuis que le projet est lancé par le conseil général, l’association a le sentiment de « ne pas être entendue ». Dans un communiqué, Bernard Derosier, le président du conseil général, a promis la concertation (lire NE du 26 mars). Mais pour l’instant, l’association regrette le « silence radio qui dure ».
Alors, c’est dans la rue qu’elle a manifesté son désaccord, avec le soutien d’une centaine de personnes.
Une manifestation que l’ensemble des participants souhaitait apolitique. Quelques visages connus pourtant, dont celui d’Alain Vantroys, fermement décidé à prolonger sa prise de position sur le sujet durant la campagne électorale.

Le cortège s’est dirigé symboliquement vers le collège Camus, pour terminer sa route vers la mairie où quelques affiches ont été accrochées sur les grilles, histoire de rappeler son existence.
Et peut-être éventuellement du soutien...

Agnès POIZOT

jeudi 3 avril 2008

APPEL à LA MANIFESTATION

Venez nombreux ce soir !
VENDREDI 4 AVRIL 2008
18h
rendez-vous devant le Collège Elsa Triolet
Grande Manifestation
Mobilisons nous massivement !

vendredi 28 mars 2008

Agence de développement et d'urbanisme de Lille

ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE
Entre 2000 et 2004, des baisses d’effectifs plus importantes dans les collèges que dans les quartiers.
A Hem, entre les rentrées 2000 et 2004, le nombre d’élèves du secondaire domiciliés dans la commune diminue aussi vite que dans l’arrondissement (-1% en moyenne par an). Selon les personnes rencontrées sur le terrain, la baisse des effectifs plus importante dans le quartier Lionderie – Trois Baudets – Beaumont (-2,3% en moyenne par an) s’explique par un vieillissement important et rapide. Mais selon ces personnes, les effectifs du secondaire devraient augmenter dès 2008, puisqu’ils sont déjà en hausse en primaire.
Le quartier Longchamp – Hauts Champs est celui où les effectifs diminuent le moins vite (-0,6% par an).
Dans la même période, les collèges publics hémois voient leurs effectifs diminuer de l’ordre de 3,2% en moyenne par an. Seul le collège privé Saint Paul gagne des effectifs (près de 1% en moyenne par an).
En 2004, Hem compte près de 2 150 élèves scolarisés dans le secondaire ; 52% d’entre eux sont domiciliés dans les quartiers inscrits en Ville renouvelée et/ou en Contrat de ville.

mercredi 26 mars 2008

Nord Eclair du 26 mars 2008

Débat autour de la fusion
Depuis 2005, la fusion des collèges Triolet et Camus divise. Ce sujet brûlant est revenu sur le devant de l’actualité avec les municipales et les déclarations du conseil général du Nord.
AGNÈS POIZOT > agnes.poizot@nordeclair.fr

L’Association des parents d’élèves (APE) d’Elsa Triolet ne lâche rien. Depuis que le projet de fusion des deux collèges Elsa-Triolet et Albert-Camus est dans les tablettes, l’APE se mobilise. Pétitions, manifestations, l’association se bat contre la fusion des collèges, pour une raison expliquée sur leur blog : « Nos familles et nous sommes Hémois. Le conseil général de notre département fait des projets pour nos enfants. Nous ne sommes pas d’accord ».
Aussi, durant la campagne, l’APE a interpellé l’ensemble des candidats hémois aux municipales sur le sujet (lire NE du 6 mars). Parce qu’à leurs yeux, le dossier manque de transparence.
Et, lorsqu’ils ont eu vent du communiqué signé du président du conseil général, Bernard Derosier, le ciel leur est tombé sur la tête. « Lors de sa réunion en janvier 2005, le conseil général du Nord a validé le projet de regroupement des deux établissements, explique-t-il. Il s’agit bien évidemment d’une décision importante qui a été prise en liaison avec l’inspection académique à qui revient en dernier la décision du regroupement. »



Nous ne croyons plus aux promesses
de concertation. Nous demandons
qu’un
débat public soit ouvert !

L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ÉLÈVES ELSA TRIOLET



Le regroupement se fera, mais sur quel site ?
Pour le président, il s’agit-là d’une « décision nécessaire car elle apporte la seule réponse pertinente possible au problème du sous-effectif chronique qui caractérise les deux collèges. En effet, les prévisions pour la rentrée 2008 font état de 237 élèves hors SEGPA au collège Triolet et de 224 au collège Camus ». Aucun doute la fusion se fera, mais le Conseil général préfère l’adhésion du plus grand nombre. C’est pourquoi, il prône la concertation, dans son communiqué, surtout pour parler de sa localisation. Le scénario actuel situe sur le site du collège Camus : « Je souhaite réunir dans les semaines qui viennent, des représentants du Conseil général, de la municipalité, de l’inspection académique, de la communauté éducative et des parents d’élèves, afin de relancer un dialogue constructif autour de ce projet et de dégager ensuite les choix les mieux adaptés aux besoins des collégiens et de leurs familles. »

Du côté de l’APE d’Elsa-Triolet, on ne comprend pas : « Pour l’intérêt général et le destin des collégiens, nous avons demandé au président à être reçus et entendus à plusieurs reprises. Le silence reste le seul écho. Il est curieux de constater que le mot concertation a des définitions variables selon la personne qui l’emploie. » L’association ajoute : « Il semble évident que, n’ayant toujours pas de rendez-vous, ni de réponse écrite à nos différentes sollicitations, la concertation qui doit avoir lieu semble à nouveau se profiler sous la forme d’une information stérile. Nous ne croyons plus aux promesses de concertation. Nous demandons qu’un débat public soit ouvert ! » A suivre...


PRATIQUE
L’APE Elsa-Triolet a son blog :
www.defendrenoscollegeshem.blogspot.com/

samedi 22 mars 2008

La Voix du Nord 22 mars 2008

Fusion des collèges : l’APE de Triolet demande l’ouverture d’un débat public


L’association de parents d’élèves de Triolet réagit à la suite de notre article paru hier relatant la position du Département sur la fusion des collèges.


« Dans le dernier numéro du journal “Le Nord”, publié par le Département (…), un article a retenu notre attention. Il évoque le collège Descartes, à Mons-en-Baroeul, “un collège fashion” conçu pour recevoir 550 élèves et qui en accueille actuellement 350 ! Pourquoi Hem se verrait équipé d’un seul collège pour 730 élèves ? Nous exigeons une égalité de traitement », commence l’APE.


Elle précise avoir demandé, « pour l’intérêt général, et le destin des collégiens, au président Derosier à être reçus et entendus à plusieurs reprises. Le silence reste le seul écho. Apparemment, le mot “concertation” a des définitions variables selon la personne qui l’emploie…»
Les parents d’élèves ont bien noté que le Département n’entend pas reculer sur la question de la fusion.
« Mais, ajoutent-ils, il n’a effectivement pas pu analyser les éléments que nous souhaitons porter
à sa connaissance, ni intégrer toute l’argumentation pour décider en connaissance de cause. De
toute évidence, nous sommes dans une logique purement économique sans tenir compte des nécessités de qualité éducatives. C’est bien dommage ».
Il précise qu’« il y a un mois, des courriers envoyés en recommandé avec accusé de réception sont bien arrivés dans les différents bureaux des personnes décideuses, ou ayant leur mot à dire (préfecture, inspection d’académie, rectorat, conseil général, mairie). Il semble évident que, n’ayant toujours pas de rendez-vous, ni de réponses écrites à nos différentes sollicitations,
la concertation qui devrait éventuellement avoir lieu “dans les semaines qui viennent” semble à
nouveau se profiler sous la forme d’une simple réunion d’information stérile ».

« Pas pour la couleur des murs »

« Depuis plus d’un an et demi, poursuit l’APE, rien n’a bougé. Aucune audition par les décideurs n’a été menée auprès des associations de parents d’élèves, des syndicats d’enseignants, des élus locaux. Les nouveaux arguments survenus depuis 2005 n’ont pu être pris en compte, en particulier les données sur l’évolution démographique du secteur et l’aspect sociologique ». Et de demander qu'« un débat public soit ouvert. Nous ne croyons plus aux promesses de concertation. Le choix de la couleur des murs du futur établissement ne nous intéresse pas. Nous pensons que nous avons droit à une égalité de traitement dans le Nord. Ce qui peut se faire pour Mons peut se faire pour Hem».

vendredi 21 mars 2008

La Voix du Nord 21 mars 2008

La fusion des collèges se fera, mais le Département promet de la concertation

Le sujet avait été au coeur de la campagne des municipales.
Le projet sera-t-il gelé ?
Des versions contradictoires circulaient. Mais le Département persiste et signe.
Dans un communiqué, le président Bernard Derosier explique que « la décision de fusion, prise en décembre 2005, apporte la seule réponse pertinente possible au problème du sous-effectif chronique qui cacactérise ces deux collèges ». De fait, la capacité d’accueil est disproportionnée par rapport au nombre d’élèves inscrits.
Selon le Département, cela sera toujours le cas en 2008, puisque les prévisions pour la rentrée de septembre font état de 237 élèves hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) à Triolet et de 224 à Camus.
A la rentrée 2007, Triolet comptait 323 inscrits, dont 54 en SEGPA, Camus 234 (240 aujourd’hui). Selon le conseil général, cet établissement devrait donc rompre avec la tendance à
la hausse, avérée depuis 6 ans...
Ce sont les chiffres pour 2008, mais dans 5 ou 10 ans, qu’en sera-t-il ? Si les parents d’élèves
des deux collèges sont mobilisés, c’est parce qu’ils sont persuadés que le nombre d’enfants susceptibles d’intégrer les deux collèges publics va augmenter, avec les projets de nouvelles constructions (Vallée 2, Blanchisserie, Léverie...). D’ailleurs, on peut penser que le Département en a conscience puisqu’il a revu la capacité du nouveau collège à la hausse, l’établissant à 730 maximum (dont 80 en SEGPA). Si l’établissement atteint ce niveau un jour, cela en ferait le plus gros collège de REP (réseau d’éducation prioritaire) du département.
Raisonnablement, on peut penser que dans les toutes prochaines années, les effectifs cumulés des deux collèges avoisineraient les 500 ou 550 élèves. Signalons que le plus gros collège de REP actuel (il se situe à Tourcoing) compte 526 élèves.
Sur le site de Camus ou ailleurs ?
Si le Département n’entend pas reculer sur la fusion, en revanche, il semble qu’il pourrait y avoir discussion sur la localisation du futur établissement. Le communiqué précise : « le scénario actuel étudie la possibilité de regrouper les deux collèges sur le site de Camus.
Un tel projet ne peut être conduit à son terme et ne peut réussir sans l’adhésion du plus grand nombre ». D’où la promesse de réunir toutes les personnes concernées « dans les semaines
qui viennent afin de relancer un dialogue constructif et de dégager ensuite les choix les mieux adaptés».
A suivre, donc. V. B.

mercredi 19 mars 2008

Nord Eclair 6 mars 2008, suite à notre communiqué

Comme nous l'avions annoncé, nous avons sollicité une entrevue avec chacun des candidats déclarés avant le 15 février dernier.
Voici le communiqué que nous avons ensuite fait parvenir à la presse, ainsi que l'article paru.
"Comme annoncé lors de notre conférence de presse du 25 janvier, nous avons contacté tous les candidats déclarés par voie de presse avant le 15 février 2008, soit :
- Mr BOURABAA
- Mme LEPERS
- Mr VANTROYS
- Mr VERCAMER

Les 3 premiers candidats nous ont accordé une longue entrevue.

A la suite de ces rencontres, nous avons demandé aux 4 candidats leur position écrite. A nouveau, seuls les 3 premiers se sont manifestés.
Cette demande de positionnement a été envoyée par email sous cette forme :


Madame, Messieurs les candidats,

Les parents d'élèves, en concertation avec l'ensemble des parents des collèges d'Hem, vous sollicitent :

Quels sont vos positions et vos engagements au lendemain des élections municipales, concernant le projet de fusion des collèges Hémois ?

Nous souhaitons une réponse pour le 15 février au plus tard afin de diffuser l'information à l'ensemble des parents. Nous nous engageons également à rendre publiques vos réponses (maximum 8 lignes)


Vous remerciant par avance,

Les parents des collégiens de hem.



Nous vous transmettons le positionnement de Messieurs BOURABAA et VANTROYS.
Mme LEPERS nous fait comprendre, par le biais de son programme, qu'elle s'engage à une véritable concertation.

Nous restons extrèmement attentifs et mobilisés.
Nous tenons nos avancées et notre dossier à votre disposition, des éléments nouveaux sont apparus durant ce mois dernier.

Cordialement, ..."
Nord éclair publie le 6 mars l'article suivant:

Fusion des collèges : la position des candidats

L’association des parents d’élèves du collège Elsa-Triolet et Albert-Camus avait décidé en janvier d’interpeller tous les candidats aux municipales sur la fusion des deux établissements.
Résultats.
AGNÈS POIZOT (agnes.poizot@nordeclair.fr)
Depuis plusieurs mois, l’association des parents d’élèves des collèges Elsa-Triolet et Albert-Camus est sur le qui-vive. Ils protestent contre la fusion des deux collèges. Et, même si la décision finale appartient au Conseil général, la municipalité a son mot à dire. Ce qui n’a pas échappé aux parents qui, en janvier, ont décidé d’interpeller tous les candidats déclarés au 15 février. « M. Bourabaa, Mme Lepers, M. Vantroys et M. Vercamer ont donc été contactés, nous explique-t-on à l’association des parents d’élèves. Les trois premiers nous ont accordé une longue entrevue. »
À la suite de quoi, l’association leur a demandé leur positionnement, par écrit.

Madjid Bourabaa (MoDem).
« Il apparaît que des vices de procédure n’ont pas permis une véritable concertation. Il semblerait également que les objectifs qui conditionnent les subventions au titre de l’ANRU soient de fait contradictoires avec la décision d’un collège unique dans notre ville. Nous avons aussi constaté que les compétences municipale, départementale et nationale, n’ont pas été dans ce dossier correctement articulées et que, dans tous les cas, la mairie dispose de leviers pour opérer un lobbying que la municipalité sortante n’a pas jugé utile de faire valoir.
» Le candidat du MoDem s’est donc engagé, s’il est élu, à maintenir les deux collèges à dimension
humaine.

Alain Vantroys (Hem durable et solidaire). La liste s’oppose à la fusion des collèges : « La fusion,
sans doute compréhensible à l’origine, ne l’est plus aujourd’hui. (...) Il n’est pas souhaitable de créer une usine de plus de 730 élèves. Le regroupement sur Camus entraînerait des difficultés de circulation et des nuisances qui n’ont pas été anticipées. »

Fabienne Lepers (socialiste).
« On peut être fier, nous PS, d’avoir agi avant d’être élu. Nous avons rouvert la discussion entre le Conseil général, les parents d’élèves des deux collèges, et tous les acteurs, a déclaré la candidate, hier matin en conférence de presse. On ne peut pas se positionner sans l’avis des Hémois. On attend la concertation. »

Pour l’instant, le maire sortant Francis Vercamer n’a pas communiqué avec l’association des parents d’élèves. En conférence de presse, il a pourtant affirmé sa position : « Je suis contre la
fusion des collèges ».

Pour l’instant, l’association reste « extrêmement attentive et mobilisée ». Et pour sûr, elle suivra attentivement le résultat des élections de ce weekend...

mardi 29 janvier 2008

Historique

Octobre 2006 :

Le Conseil Général du nord convoque un Conseil d'Administration extraordinaire pour présenter la fusion des collèges.

Fin janvier 2007 :
Réunions dans les écoles primaires, à l’intention exclusive des parents de CM1 et CM2, présentant la fusion des collèges.
Yves Durant, député Maire de Lomme, s’exprime dans la presse (Nord Eclair du 11/01/07) « … Il faudrait justement utiliser la baisse des effectifs pour améliorer l’encadrement des élèves, notamment dans les collèges, là où les difficultés apparaissent et deviennent ensuite insurmontables. (Ex : dédoubler certaines classes…) ..."

Mars 2007 :
Constitution du Collectif des Parents d’Elèves des collèges publics de Hem. (Annexe )

Fin Mars 2007 :
Le collectif dénonce l’absence de concertation et se mobilise pour préserver les collèges Triolet et Camus car « cette fusion ne va pas dans le sens d’une amélioration de la prise en charge éducative ». La pétition mise en place recueille 350 signatures en sorties de toutes écoles primaires de Hem.

Avril 2007 :
La presse fait paraître le point de vue du marie de Hem, Mr Vercamer, contre le projet, mais qui s’engage à l’accompagner.
Une conférence de presse le samedi 14 avril auprès de Nord Eclair et La Voix du Nord présente ses arguments.

Mai 2007 :
Demande à l’initiative du collectif pour rencontrer Mme Vancoillie, conseillère Générale. L’entretien a lieu fin mai 2007. Oralement, elle s’engage à se pencher sur le dossier avec les décideurs, compte tenu de nos arguments et notre demande de consultation.

Octobre 2007 :
Election des parents d’élèves, sur profession de foi. Plusieurs tentatives de reprise de contact avec le Conseil Général, sans succès.

Novembre 2007 :
Courrier à l’inspection académique du Nord

4 décembre 2007 :
Conseil d'Administration extraordinaire réunissant : les deux CA des collèges Hémois, le conseil général, l’inspection académique et la mairie de Hem.
Ordre du jour : « Présentation de l’échéancier de la construction du nouveau collège ». Aucun compte rendu à ce jour. Nous apprenons avec surprise que la fusion aurait été votée en Conseil d'Administration fin juin. Nous tentons d’exprimer nos arguments et craintes, mais sans écoute de la part des décideurs. Il s’agissait à nouveau d’une réunion d’information et non de concertation.

Janvier 2008 :
Campagne d’information auprès des parents d’élèves hémois lors des réunions de présentation de la fusion par les chefs d’établissements.

A l’occasion du démarrage de la campagne des municipales, nous sollicitons les candidats déclarés, pour connaître leur position sur ce dossier.

En effet, l’article L211-2 du code de l’éducation stipule que les opérations de constructions et/ou d’extension que l’Etat s’engage à réaliser ne peut se faire qu’après accord de la commune d’implantation.

Qui nous sommes?

A l'origine est né un Collectif de parents de collégiens.

Nous vivons tous ici, à Hem, dans l'agglomération Lilloise.

Hémois, nous y vivons, nous y faisons nos courses, nous y travaillons, nous y votons, même.

Nos enfants y grandissent. Y vivent au quotidien, y sont scolarisés, y font du sport, de la musique.

Nos familles et nous sommes Hémois.

Nous nous sommes rencontrés.

Le conseil général de notre département fait des projets pour nos enfants.

Nous ne sommes pas d'accord. Voici donc l'objet de ce blog.

Nous avons été élus au Conseil d'Aministration du collège sur notre profession de foi.
Celle ci s'engage à se battre contre une fusion des collèges de notre ville. Nous tenons notre engagement.

Nous avons un combat à mener. Pour nos enfants.